Un business sans compromis : Développer une image de marque BADASS avec Betty Rise

Un business sans compromis : Développer une image de marque BADASS avec Betty Rise

Quand on débute son activité, ce n’est pas toujours facile de se lancer sur les réseaux sociaux et de parler de son activité. On ne sait pas par quoi commencer, comment parler de soi ou même comment développer une entreprise qui nous ressemble vraiment.

J’ai invité Betty Rise sur le podcast pour nous parler de ce sujet. Coach en marketing pour les coachs qui veulent rester elles-mêmes, s’amuser et attirer des clients, Betty nous raconte comment elle s’est lancée, ses premiers pas sur les réseaux, ses conseils pour oser se lancer et se montrer malgré la peur du regard des autres, et ses conseils pour construire des offres et une image de marque BADASS.

Hello Betty ! Est-ce que tu peux te présenter et présenter ton parcours

Je suis maman de trois enfants, je suis mariée, j’habite en Suisse à Lausanne, j’ai travaillé 14 ans dans une multinationale et puis je me suis reconverti dans le coaching après avoir passé une certification de coach. Ça fait donc maintenant trois ans que je suis dans le business et deux ans dans le business en ligne et je m’éclate dans ce que je fais.

La communication et le fait de monter un business faisaient partie de ton parcours avant de devenir entrepreneur ? 

Absolument pas, j’étais acheteuse en multinationale, je négociais les contrats, les conditions d’achat, les livraisons extérieures avec les fournisseurs pour l’entreprise. Et la communication ou le business, ça n’était pas du tout un truc dans lequel je m’imaginais évoluer.

Et puis une épreuve de la vie est arrivée, j’ai perdu ma tante, c’était le premier deuil de quelqu’un de proche que j’ai vécu, c’était presque ma deuxième maman, elle comptait énormément pour moi. Et j’ai eu une réalisation, à ce moment-là, que je n’allais pas attendre la retraite pour vivre ma vie et pour vivre mes rêves. Elle est partie 6 mois avant sa retraite, ça a été un coup dur pour moi. Et, ça m’a boosté à aller chercher ce qui m’animait dans mon travail et j’ai choisi de me faire coacher. 

L’aspect entrepreneurial m’est venu aussi à cette période-là, j’ai lancé un premier business en parallèle de mon travail. Et j’ai remarqué que lancer le business, mettre en place le site internet, choisir le branding, etc. Ça a été la partie qui m’a le plus excitée. J’ai vraiment déjà pris goût à lancer un business.

J’ai laissé tomber ce premier projet parce que j’avais mon job à côté, mes enfants, etc. Et puis à l’arrivée de mon troisième enfant, les questionnements sont revenus. Je me demandais comment je pouvais faire pour avoir un quotidien qui ait plus de sens pour moi.

Là encore, le coaching m’a aidé à trouver ma voie. Et j’ai pris le courage de me lancer et j’ai tout appris sur le tas. La communication, comment appréhender les réseaux sociaux ou même comment créer des posts, j’ai tout appris au fur et à mesure, je me suis également beaucoup formée pour arriver là où j’en suis aujourd’hui.

C’est une période qui fait assez peur. On a peur de sortir de notre sécurité et forcément ça fait aussi peur à nos proches parce qu’ils nous aiment et n’ont pas envie qu’on se plante en prenant la mauvaise direction. C’est une période très déstabilisante. Mais je n’ai jamais regretté d’aller dans cette direction et si c’était à refaire, je referais tout pareil.

Comment tu as fait justement pour oser prendre ce chemin-là malgré les peurs ? Sur quoi tu t’es appuyé ?

Dans les peurs que j’avais, il y avait par exemple la peur financière. Je suis donc allé clarifier des choses, car quand je suis partie, je ne suis pas partie sans rien. J’ai aussi fait une période où j’étais au chômage de qui m’a soutenu dans mon projet. Au début, je ne m’imaginais même pas aller au chômage, je n’imaginais pas que c’était une option. 

Et souvent, c’est ce qu’il se passe quand on a peur, on n’imagine pas. Alors qu’en se demandant : “Comment je peux gérer ? Quelles sont les solutions qui sont à ma disposition aujourd’hui ?” On peut débloquer certaines choses.

Aussi, je me suis dit que je ne voulais pas arriver à la fin de ma vie et regretter de ne pas avoir essayé. C’est ça qui était le plus grand moteur. Au-delà de toutes ces peurs que j’avais sur pleins de choses, la peur de passer à côté de quelque chose a été plus forte. 

Et c’est ce qui me faisait me dire “Ok, j’essaye et je verrais bien ce que ça donne. Au pire, que peut-il m’arriver ? Je reviens là où j’étais avant, ce n’est pas une catastrophe, je ne vais pas finir sous les ponts.” Ça a calmé tous les scénarios catastrophes que j’avais en tête. 

Et aujourd’hui, tu as fait beaucoup de chemin et finalement, tu es ta propre marque, est-ce qu’on peut dire ça comme ça ? 

Oui, je pense que j’ai pris conscience de ça l’année dernière. Avec les retours venus de l’extérieur, on me disait qu’on pensait à moi quand je n’étais pas là, que certaines choses que je faisais étaient très reconnaissables sans même voir mon nom, etc. C’est assez fou. 

Et, effectivement, c’est aussi quelque chose sur lequel je fonde mon marketing et mon business. Quand on est dans le domaine du coaching, on est vraiment en proximité avec nos clients, en plus, on a envie que les clients qui viennent soient les bons clients pour nous et d’être la bonne personne pour eux. Et cela nous demande d’oser se montrer, d’oser enlever les filtres et les masques qu’on a tendance à mettre pour paraître parfaite ou professionnelle et d’être naturel et nous-mêmes. 

Comment on pourrait aider aujourd’hui les femmes qui nous écoutent, qui ont envie d’entreprendre, mais qui n’osent pas se montrer ? Est-ce que tu aurais des astuces ou points importants à leur partager aujourd’hui ? 

Personne n’est parfait et personne ne peut atteindre la personne perfection, en tout cas moi, je ne connais personne. Et justement cette imperfection fait que les autres se reconnaissent en nous. 

Il y a le regard des autres qui est un gros point aussi. Se détacher du regard des autres, c’est facile à dire. Il va forcément y avoir des retours, des jugements, mais ce sont les filtres qui appartiennent aux autres, ça ne veut jamais rien dire à propos de nous. Nous, on suit notre rêve, une ambition, si c’est à l’intérieur de toi, c’est juste.

Les gens vont venir, regarder et critiquer, et tout ça on peut y survivre. Je ne dis pas que le chemin est simple et je ne dis pas que les gens vont tout de suite être à 100 % être derrière vous. On peut survivre à ça quand on revient à soi. Quand on revient à pourquoi on le fait, à sa vision et a ce qui nous donne envie d’aller jusqu’au bout. 

Vous êtes beaucoup plus résilientes que ce que vous imaginez. Avec tout ce que vous avez déjà vécu dans votre vie, vous êtes encore debout, ça veut dire qu’on peut survivre à tout dans notre vie. Ça peut même parfois être un moteur. 

Je t’ai entendu dire plusieurs fois : “Je me suis planté, je me suis relevé, je me suis re-planter, je me suis re-relevé.”. Ça m’intéresse de savoir à la fois, c’était quoi ces moments cruciaux et comment tu as fait pour te relever justement et ne pas baisser les bras ?

Je pense que déjà, il y a quelque chose qui est très important pour moi, c’est une citation qui me porte : “soit je gagne, soit j’apprends” de Nelson Mandela. Quelque soit l’expérience qu’on est en train de vivre, on ne perd jamais. 

Oui, ça va nous arriver de nous tromper dans notre façon de faire, de gérer notre business, de nous comporter. Il va arriver des moments, où on va dire là, je n’ai pas fait la bonne chose, je me suis plantée. Admettre qu’on s’est planté, c’est déjà un grand pas. Et c’est toujours intéressant de se pardonner nos erreurs, ça arrive, à ce moment-là, on a fait du mieux qu’on pouvait. 

J’ai vraiment aussi ce mindset de tester les choses. La première fois que j’ai lancé l’atelier IKIGAÏ, il coûtait 90 € pour 12 heures de coaching et les personnes venaient dans une salle, avaient des cahiers et des snacks. Je perdais de l’argent. Et en même temps, mon idée derrière ça, c’était d’apprendre ce qui fonctionnait, ce qu’il fallait modifier, etc. Et ça m’a permis d’ajuster. 

C’est cette méthodologie-là qui me drive dans mon business, apprendre continuellement et me dire qu’on a toujours la possibilité d’améliorer les choses. De rendre l’expérience de plus en plus belle, de plus en plus mémorable, et de plus en plus impactante pour nos clients.Et c’est comme ça que je me lance dans les actions. J’essaye, si ça marche, c’est cool, si ça ne marche pas, c’est ok, on essaye autre chose.

Il peut y avoir parfois un sentiment de déception, mais en faisant du Test and Learn, ça m’apprend à me détacher émotionnellement de mes résultats et de mes actions. Parce que finalement, ce n’est pas ça qui veut dire quoi que ce soit à propos de qui on est profondément et ça n’enlève rien à la valeur de ce qu’on amène, à l’énergie qu’on va transmettre, etc. 

Et il faut aussi trouver l’équilibre, parce que parfois, un client ne sera pas content et une des premières choses qu’on va faire, c’est s’autoflageller. Et se dire qu’on peut modifier des choses pour s’améliorer, alors que finalement, on va se focaliser sur l’expérience d’une seule personne pour remettre en question toutes les fondations. Ce n’est pas l’idée non plus. Il faut faire la part des choses et puis aller actionner là où on pense que c’est juste d’actionner. 

D’où l’intérêt d’avoir des fondations solides. Ce que ça m’évoque, c’est aussi quand tu as des retours clients ou des expériences où tu sens que ça coince un peu, c’est aussi d’aller regarder si ça nous appartient ou pas. Et est-ce que finalement, on était fait pour travailler ensemble parce que je suis convaincu qu’on ne peut pas travailler avec tout le monde ou être la bonne personne pour tout le monde.

Oui, c’est vrai. Et ces personnes-là viennent nous amener à un niveau de conscience supplémentaire pour se demander avec qui on a envie de travailler, avec qui on n’a pas envie de travailler. Et qu’est-ce qu’il y a dans ma communication qui a continué d’attirer ce type de personne avec qui je n’ai pas envie de travailler. 

Donc c’est plein de choses comme ça qu’on va pouvoir apprendre au fur et à mesure sur notre communication, sur notre façon d’attirer cette personne, dans notre magnétisme, pour aller de plus en plus vers quelque chose qui est le plus vrai pour nous. Et qui fait en sorte qu’on évite de plus en plus les erreurs de casting. 

Je pense que ce qu’on ne réalise pas suffisamment sur les réseaux sociaux, c’est qu’un post, ce n’est pas juste un post. Derrière, il y a eu des fondations, il y a eu des réflexions, il y a eu tout un truc sur lequel on avait beaucoup de clarté comme notre message, notre vision, nos valeurs, nos clients idéaux, etc. 

Et après, tu as le joli post que tu vas faire sur Instagram et qui peut soit tomber à plat parce qu’il est totalement vide parce que derrière, il n’y a pas le travail de fond. Soit quelque chose de plus profond qui va peut-être avoir moins de like ou qui peut avoir moins d’engagement, mais qui va toucher les bonnes personnes pour toi. 

Il y a aussi cette course parfois sur les réseaux sociaux aux abonnés, à la viralité, etc. Trouver sa reconnaissance à travers les réseaux, c’est aussi tomber dans l’ego. 

Donc c’est important d’aller affiner ça et se rappeler que justement, on ne veut pas que ça plaise à tout le monde, mais que ça touche que les bonnes personnes pour nous. 

Justement, par curiosité, comment est ton rapport à ton image sur les réseaux sociaux, est-ce que ça a toujours été naturel ou c’est quelque chose que tu as eu besoin de travailler ?

Ça n’as pas du tout toujours été naturel. Mes premières vidéos pour des stories sur les réseaux sociaux, je les faisais avec l’application téléprompteur. Et j’avais eu des retours qui me disaient que ça ne me ressemblait pas. Je parlais comme un robot, je n’étais pas du tout naturelle, ça n’avait aucun intérêt.

Après, j’ai lâché le prompteur et j’y suis allé sans filet. Et puis il y a eu plein d’ajustements, par exemple la lumière, le cadre, là où je fais mes photos et vidéos, etc. Il y a toujours un truc qui reste compliqué, c’est quand mon mari écoute mes story et que je m’entends. Donc me réécouter c’est un peu compliqué quand quelqu’un d’autre m’écoute. 

Autrement, j’ai vraiment fait l’exercice d’apprivoiser mon image et ma voix en réécoutant mes vidéos, en réécoutant des vocaux et en essayant de prendre du recul. Et voir si je suis claire, mes tics de langages, si mon discours est structuré, etc. Ça m’a permis de prendre confiance et améliorer ma façon de communiquer au fur et à mesure. 

C’est de l’entraînement pour apprivoiser son image au fur et à mesure et faire en sorte que ça deviennent une banalité, quelque chose de facile et naturel. Je vous garantis qu’avec de l’entraînement tout peux devenir naturel. 

Effectivement, je crois que ce qui personnellement m’a le plus aidé, c’est d’accepter ma posture de débutante. Donc Test and Learn et laisse-toi le potentiel d’évoluer. 

Est-ce qu’il y a des dernières choses que tu aurais envie d’ajouter pour insuffler cette dose de courage aux femmes pour oser être elle-même dans leur entreprise ? 

L’autre jour, on m’a dit : on ne peut pas être l’entrepreneur de l’année et la maman de l’année et la femme de l’année et la copine de l’année, etc. 

Et j’ai trouvé ça très intéressant. Parce qu’effectivement, dans la société et sur les réseaux sociaux, on véhicule beaucoup l’image de la femme ambitieuse, qui réussit dans tous les domaines, qui a une vie parfaite et des accomplissements dans tous les sens. Et la réalité, c’est qu’on ne peut pas tout faire, on n’est pas des robots et j’ai envie de vous inviter à peut-être faire descendre la pression à vouloir être au top du top partout. 

Peut-être que cette année votre focus sera plus dirigé vers le développement de votre business, et peut-être que l’année prochaine, ce sera plus de revenir la maman avec une maison bien rangée. On va travailler ces différents rôles au long de notre vie, pas à 100 % en même temps. 

Essayons d’être sympa avec nous même, de se donner de l’amour et de se dire qu’on est en chemin sur toutes ces différentes dimensions et que là où on est aujourd’hui c’est parfait. C’est aussi ça d’être humaine finalement avec nos propres limites qu’à un moment, il est important d’accepter. Puis quand on a accepté ça, ça nous permet d’aller plus vite dans certains domaines.

Si cet épisode vous a plu, vous pouvez le noter 5* ou me laisser un commentaire sur ta plateforme d’écoute. Cela m’encourage à développer ce podcast. Merci !

Où retrouver Betty ?

Où me retrouver ?

  • Sur Instagram : https://www.instagram.com/betty_jereczek/
  • Sur mon site : https://bettyjereczek.fr/
  • En participant à mon prochain cercle : https://www.bettyjereczek.fr/liste-dattente-cercle-des-louves/

Et aussi, il y a bientôt un challenge confiance en soi entièrement gratuit dans lequel je vous livrerai des outils et prises de conscience importantes, pour vous inscrire cliquez ici.

Tu as apprécié cet épisode ?  Épingle-le sur Pinterest pour le retrouver facilement 📌

Les 6 erreurs que tu commets quand tu veux gérer tes émotions

Les 6 erreurs que tu commets quand tu veux gérer tes émotions

Dans l’épisode du jour, on va parler des émotions, cette chose que tu essayes d’éviter au maximum et surtout que tu aimerais apprendre à gérer.

La chose que j’entends le plus dans mes consultations, c’est : “Je veux gérer mes émotions. Je ne veux plus les ressentir et je voudrais me sentir sereine tout le temps.”

Malheureusement, tout comme on ne peut pas se prémunir des petits virus qui traînent malgré la prévention, les vitamines, etc. C’est exactement la même chose pour les émotions. Tu peux prendre soin de ta santé mentale, tu peux faire tout ce qu’il faut pour prendre soin de toi, mais à un moment donné, il va falloir accepter que les émotions font partie de la vie. Une vie sans émotions, c’est une vie sans vie, ça n’existe pas, ce n’est pas possible.

J’aime beaucoup cette métaphore de François Lemay qui dit de regarder un électrocardiogramme – qui représente les tracés du cœur - si le tracé est plat, c’est très mauvais signe, ça veut dire que vous n’êtes plus en vie. Et, comme sur un électrocardiogramme, dans la vie, il y a des hauts et des bas. Et la vie, c’est ça, c’est pouvoir avoir la résilience nécessaire, non pas pour ne plus ressentir ses émotions, mais pouvoir continuer d’avancer avec, en étant capable de comprendre à quoi elles servent et comment en tirer parti.

Sauf que, la plupart du temps, ce n’est pas ce que vous faites. Il y a des erreurs que vous commettez avec vos émotions qui vous empêchent de développer votre résilience. Pour rappel, la résilience, ce n’est pas en avoir plus rien à faire et ne plus souffrir quand on vit quelque chose de difficile. C’est avoir la confiance qu’on peut traverser ce moment difficile et qu’on va continuer à arriver d’avancer malgré ça.

Et il y a des moments où nos émotions sont plus ou moins intenses et douloureuses. Mais chaque émotion qui est là à une fonction. 

Mais, selon votre vécu, votre enfance, ce qu’on vous a transmis, si on vous a appris à inhiber vos émotions par exemple. En tant qu’adulte, vous avez tendance à les minimiser, à ne pas vouloir les ressentir et donc vous n’entendez pas et ne comprenez pas le message de vos émotions et vous passez à côté de quelque chose d’essentiel.

Mais, je vous rassure, ce n’est pas une fatalité, la régulation émotionnelle, c’est quelque chose qu’on peut travailler tout au long de sa vie, tout comme la résilience.

Dans cet épisode, je vous partage les 6 erreurs que vous commettez quand vous cherchez à gérer vos émotions.

1. Vous cherchez à contrôler ou supprimer vos émotions

Une des premières et pas des moindres, c’est que vous voulez contrôler ou supprimer vos émotions. En voulant faire ça, c’est comme si vous souhaitiez vous priver de messages essentiels de votre corps, de la vie, de votre cœur, de votre âme. 

Et quand vous essayez de contrôler ou supprimer vos émotions, ce qu’il se passe, c’est l’effet cocotte-minute. Vous essayez de contenir vos émotions sauf qu’à un moment donné, elles vous explosent à la figure, à celle de vos proches, de votre entourage, etc. 

Plus vous contrôlez une émotion, plus elle va prendre de place. Vous allez commencer à vous poser des questions, vous allez inconsciemment ne pas réussir à la digérer. Elle va rester là et elle va durer plus longtemps.

Alors que si vous étiez en capacité de l’accueillir, de la nommer, de lui donner ce dont elle a besoin. Ça s’apaiserait beaucoup plus vite, ça prendrait moins de place ou moins d’intensité. 

2. Être dans la réaction et non pas dans la réponse

La deuxième erreur qu’on peut faire, c’est d’être dans la réaction et non pas dans la réponse. 

Bien souvent, quand on a une émotion, notamment quand elle est intense, on va se laisser contrôler par notre émotion, c’est elle qui va nous mener à la baguette. Parce qu’on ne prend pas le temps de l’écouter : Qu’est-elle en train de nous raconter ? Quel besoin elle est en train de nommer ? Quelles valeurs ne sont pas respectées ?

Et comme on décide de ne pas écouter notre émotion, on va être dans la réaction. Par exemple, vous êtes en colère et vous insultez l’automobiliste qui vient de vous faire une queue de poisson. Parce que la colère, elle aussi, elle a une fonction, c’est de rétablir des limites. 

Donc finalement ce qui est intéressant, c’est de pouvoir accueillir l’émotion, la nommer et la vivre pleinement sans la contrôler. Ça veut dire qu’on ne fait rien, juste, on l’observe et on la laisse vivre sa vie. On sait qu’on ne prend pas de bonnes décisions sous l’émotion, on attend que l’émotion soit passée et après, on va pouvoir répondre à notre émotion.

Pour la colère par exemple, vous pouvez vous dire : Ok, je suis en colère, mes limites ont été dépassées, je vais d’abord aller me calmer. Mettez en place une stratégie pour faire redescendre la colère : écouter de la musique, sortir vous promener, discuter avec une amie, danser, etc.

Après, utilisez cette colère pour pouvoir dire à la personne qui vient de dépasser vos limites : “Écoute, je comprends pourquoi tu as fait ce que tu as fait, mais je ne suis pas d’accord. Et je ne veux pas que ça se reproduise.” Vous allez pouvoir l’exprimer d’une manière beaucoup plus posée, mais tout aussi ferme.

Apprenez à vous laisser traverser par l’émotion, ce n’est pas une mauvaise chose. Ce qui va changer la donne, c’est comment vous allez répondre à votre émotion. 

Et c’est pareil pour toutes les émotions, même si elles n’ont pas les mêmes fonctions, que ce soit la peur, la joie, la surprise, le dégoût, la honte, la culpabilité, etc. Vous pouvez prendre le temps de comprendre l’histoire qu’elle vous raconte et d’y répondre plus tard.

3. Croire que la colère est une mauvaise émotion

La troisième erreur que j’observe, c’est de croire que la colère est une mauvaise émotion, la colère, c’est très sain. Le problème, ce n’est pas l’émotion de la colère, c’est ce qu’on en fait et comment on l’exprime. 

Et je crois que dans notre société, encore aujourd’hui, malgré tous nos efforts, on porte les stigmates de toutes les années qui nous précèdent. On porte l’empreinte de l’idée que les petites filles doivent être dans la négociation, la douceur, la bienveillance et les petits garçons dans la ténacité, le combat et l’adversité. 

En tant que femme, on a donc intégré le fait de devoir faire passer nos messages avec beaucoup de douceur et de bienveillance. Alors qu’en fait pour être ferme, on a besoin d’écouter notre colère et on a besoin de la laisser s’exprimer. Ça ne veut pas dire qu’on doit se mettre à crier sur tout le monde. Ça veut juste dire ne plus inhiber notre colère, être à l’écoute de ce qu’on doit poser comme limite, et pouvoir sentir cette énergie qui nous permet de le faire. 

La colère, c’est sain, tout dépend de comment vous allez l’exprimer. Donc, écoutez là.

4. Refouler ses émotions

Parce que plus tu vas les refouler, plus elles vont te revenir en pleine face et pas de la manière la plus agréable, ni au moment le plus opportun.

Typiquement avec les angoisses, plus on va essayer de limiter la place que va prendre son anxiété, plus on risque de l’expérimenter. Par exemple, quand on va aller se coucher parce qu’à ce moment, le cerveau sera sur off et il aura toute la liberté d’aller rêvasser, faire des liens de connexion, etc. Et c’est là que l’angoisse va revenir parce qu’elle aura la place pour s’exprimer, c’est comme un boomerang, tout ce que tu refoules revient, d’où l’importance d’aller écouter. 

5. Vos émotions sont un guide précieux pour comprendre vos besoins

Le cinquième point est davantage un message qu’une erreur : vos émotions sont un guide précieux pour comprendre vos besoins. Plus vous les écoutez, plus vous êtes connecté à votre moi profond. Ici, l’erreur ou la difficulté que vous pourriez rencontrer, c’est qu’en étant déconnectés de vos émotions, vous êtes déconnectés de qui vous êtes, de votre identité. 

Parce que les émotions, c’est votre boussole, sauf que si vous avez appris à les inhiber, vous n’allez même pas vous rendre compte que la sensibilité fait partie de vous. 

Souvent, en accompagnement, je rencontre des personnes complètement déconnectées, qui me disent qu’elles ont tellement fait plaisir aux autres, se sont sur-adaptées en oubliant de s’écouter, qu’elles ne savent plus qui elles sont, ce qu’elles veulent ou ce qu’elles ressentent.  Et, elles ont l’impression de vivre une vie qui n’est pas la leur. Parce que ce ne sont pas elles qui l’ont construite, elles ont juste avancé en faisant les choses à travers le regard des autres et à travers les injonctions qu’on leur a transmises. 

Donc, retenez ceci, plus vous êtes connecté à vos émotions, plus vous leur faites de la place et plus vous êtes connecté à votre véritable moi profond, à votre essence, à votre identité. 

Prenez les enfants, on est beaucoup plus tolérants avec eux. Ils expriment naturellement leurs émotions, ils ne se retiennent pas, ils sont dans l’entièreté du moment présent. Et ce qui se passe en tant qu’adulte, c’est qu’elles se re-manifestent de la même manière, mais on nous a tellement dit : “Tu n’as pas le droit de faire ça. Ton émotion n’est pas légitime. Ce n’est pas grave, ça ne fait pas si mal. Arrête de faire ton bébé, arrête de pleurer.”.

Qu’on a appris à se taire et à taire nos émotions, mais ça ne veut pas dire qu’elles ne sont plus là. Ça veut juste dire qu’elles sont dans une couche plus inconsciente et ont une répercussion dans votre quotidien sans même que vous en aperceviez. 

Et encore une fois, ce qui compte, c’est la réponse à vos émotions. Que vous soyez dans l’empathie de ce que vous ressentez. C’est tout le travail qu’on fait en grandissant et qu’on continue de faire à l’âge adulte, sauf que si vous inhibez vos émotions, vous n’avez pas appris à faire ça, et elles sortent n’importe comment.

Et tout ce travail de régulation de ses émotions, va permettre d’aller trouver les mots et le bon comportement pour pouvoir transmettre nos émotions et en prendre soin. Et également donner le mode d’emploi aux personnes qui nous entourent pour qu’elles aussi puissent nous aider parfois à traverser des périodes difficiles. Quand tu commences à verbaliser tes émotions, tu révèles une partie de toi, ça peut faire peur, je le comprends, mais ça te permet aussi de rentrer en contact avec les autres et de nouer un lien beaucoup plus authentique.

6. Vous avez l’impression d’être trop sensible

Le dernier point que j’avais envie d’aborder avec vous et qui est essentiel ; c’est que vous avez l’impression d’être trop sensible. Vous associez vos émotions à la sensibilité, or la sensibilité n’est pas forcément un problème.

Ce qui peut vous mettre en difficulté, c’est effectivement qu’il puisse y avoir comme une défaillance dans la régulation des émotions que vous avez.

Il faut voir la sensibilité comme une passoire, selon le modèle de la passoire les trous seront plus ou moins gros. Vous imaginez que si votre passoire a des trous très serrés comme un tamis, pour égoutter vos pâtes ça prendra beaucoup plus de temps. Et au contraire, parfois les trous de la passoire sont énormes et laissent carrément passer les pattes. La sensibilité, c’est ça. C’est comme si toutes les vannes étaient tout le temps ouvertes. Toutes les informations de l’extérieur et de votre monde intérieur prennent plus d’importance. 

Donc forcément, une personne qui a plutôt un système de régulation qui ressemble à un tamis va être moins gênée par ces sensations puisqu’elle va moins les ressentir. Par contre, si les trous sont aussi larges qu’une passoire qui laisse passer les pâtes, ça vous demande peut-être plus de stratégies de régulation émotionnelle.

La sensibilité peut devenir une force quand on a les bons outils et quand on en prend soin. Ça peut devenir un merveilleux cadeau. Alors, non, vous n’êtes pas trop sensible, non, vous n’êtes pas trop émotive.

Si vous avez tendance à vous comparer, n’oubliez pas que les normes ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Si vous voyez quelqu’un et que vous vous dites que cette personne gère super bien ses émotions, rappelez-vous qu’elle a peut-être juste appris à les inhiber ou tout simplement, elle a appris à les cacher et porte un masque social.

Prenez donc du recul et prenez soin d’aller traverser ces phases essentielles de la vie. On vit d’une manière beaucoup plus apaisée et connectée quand on a réussi à acquérir ces stratégies de régulation émotionnelle et de résilience. 

Si ce concept vous intéresse, il y a bientôt le prochain Cercle des Louves qui ouvre pour apprendre à écouter ce qui se passe à l’intérieur de vous, à faire une force de votre vulnérabilité pour pouvoir prendre votre place telle que vous êtes, sans avoir peur du regard des autres. Si ça vous intéresse, voici le lien d’inscription : https://www.bettyjereczek.fr/liste-dattente-cercle-des-louves 

Et aussi, il y a bientôt un challenge confiance en soi entièrement gratuit dans lequel je vous livrerai des outils, des prises de conscience importantes et on parlera bien évidemment entre autres des émotions, pour vous inscrire cliquez ici.

Si cet épisode vous a plu, vous pouvez le noter 5* ou me laisser un commentaire sur ta plateforme d’écoute. Cela m’encourage à développer ce podcast. Merci !

Où me retrouver ?

Tu as apprécié cet épisode ?  Épingle-le sur Pinterest pour le retrouver facilement 📌

Comment sortir de sa zone de confort ?

Comment sortir de sa zone de confort ?

Ça veut dire quoi sortir de sa zone de confort ? On en entend beaucoup parler, mais concrètement cette notion est peut-être floue pour toi.

Dans cet épisode, je te partage mes réflexions par rapport à cette fameuse zone de confort et te donne des conseils pour en sortir plus facilement.

1. La zone de confort, qu’est-ce que c’est ?

J’étais en train de me balader dans mon quartier entre différentes tâches pour mon entreprise et je me suis aperçu qu’en fait, notre zone de confort, c’est le chemin qu’on prend par habitude.

Par exemple, probablement quand tu fais une balade, tu empruntes souvent le même chemin, et finalement l’effort à fournir serait de te dire “Et si je prenais un chemin différent aujourd’hui” ou “Et si je poussais ma marche d’une ou deux minutes”.

Et ce sont ces minutes supplémentaires qui vont faire qu’à la fin du mois, tu vas savoir marcher 30 minutes de plus. Tu auras élargi ta zone de confort, ta zone de connu.

Et en plus, au passage, tu auras découvert de nouvelles rues, de nouveaux quartiers, de nouveaux paysages, de nouvelles couleurs et de nouvelles ambiances.

C’est ça élargir sa zone de connu. Et pourquoi c’est utile ? Parce que nous prenons nos décisions en fonction de ce que nous connaissons.

2. La méthode des petits pas

Pour élargir sa zone de confort, pas besoin de grands changements. L’idée, c’est de chaque jour faire une petite action qui change de tes habitudes. Ça peut être des petites choses par exemple :

  • Prendre un thé au lieu du café,
  • Segmenter tes tâches de travail plutôt que de passer des longues périodes qui ne sont pas productives,
  • Prendre un chemin différent pour rentrer du travail, etc.

Ça te paraît sûrement anodin dit comme ça et tu te demandes pourquoi est-ce que tout le monde en fait tout un plat. En fait, la raison est simple, c’est que ça nourrit ton esprit de croissance.

Toutes les personnes que tu vois qui réussissent autour de toi, que ce soit dans le domaine dans l’entrepreneuriat, dans leur carrière, dans leurs relations amoureuses, dans leurs passions ou leurs hobbies. À un moment donné, elles se sont dites qu’elles allaient essayer quelque chose de nouveau ou passer au niveau de difficulté au-dessus.

Sortir de ta zone de connu nourrit ton développement, ta croissance et ton cheminement.

L’idée n’est pas de choisir un niveau de difficulté qui est tellement grand que tu n’y arriverais pas, parce que cela serait frustrant et décourageant. Et en même temps, l’idée n’est pas non plus de te reposer sur tes lauriers et de rester sur tes acquis.

Je te conseille donc d’appliquer la méthode des petits pas que j’enseigne dans à peu près tous mes accompagnements et cercles. Ça consiste à décomposer tes actions, mais de les décomposer de manière que tu puisses avancer et élargir ta zone de compétences.

3. Les solutions pour sortir de sa zone de confort

Maintenant que tu as la théorie, tu te demandes surement quoi en faire.

Ce que je t’invite à faire c’est de changer d’état d’esprit.

Dans ta journée, choisi une ou deux actions qui vont muscler ton cerveau à élargir ta zone de connu. Comme je te l’ai dit, choisi des petites choses qui te paraissent anodines pour entraîner ta capacité à faire les choses différemment.

Une fois que cette étape est faite, je t’invite à regarder de plus près les sphères de ta vie dans lesquelles tu as envie de progresser.

Par exemple, tu as peut-être envie de rencontrer l’amour.

Sauf qu’aujourd’hui, tu attends que le prince charmant ou la princesse sonne à ta porte et débarque. Parce que tu es introverti, replié sur toi et que c’est trop douloureux d’enlever ta carapace pour t’ouvrir aux autres et à l’amour.

Quelles sont les prochaines petites actions que tu vas pouvoir poser ? Des actions différentes, des marches qui te permettront d’élargir petit à petit ta zone de confort.

Tu peux par exemple commencer par des choses qui vont te repositionner dans une capacité d’ouverture, de curiosité et y aller étape par étape.

Pour aller plus loin, je t’invite à télécharger ma méditation gratuite en cliquant ici.

Si cet épisode t’as plu, tu peux le noter 5* ou me laisser un commentaire sur ta plateforme d’écoute. Cela m’encourage à développer ce podcast. Merci !

Où me retrouver ?

Tu as apprécié cet épisode ?  Épingle-le sur Pinterest pour le retrouver facilement 📌