Qu’est-ce que l’estime de soi?

Qu’est-ce que l’estime de soi?

Tous les jours, j’entends de bien jolies personnes douter d’elles même, sous Le prétexte “qu’elles n’ont pas confiance en elle”. Parmi les motifs de consultation, je reçois régulièrement les demandes suivantes “je voudrais avoir plus confiance en moi”, “j’aimerai m’aimer un peu plus”, “je voudrais m’affirmer plus”.

Et souvent derrière ces idées, il y a des notions de sacrifice, de faire passer l’opinion des autres avant la sienne, donner plus de crédit aux autres qu’à soi même. Et l’idée (fausse, on verra pourquoi dans un prochain article) que si l’on a confiance en soi, c’est que l’on est comme Ginette du service compta, qui parle toujours plus fort que les autres et qui a toujours ce qu’elle veut quand elle le veut.

La toile, les magazines, les livres, les podcasts et même les films (I feel pretty,j’adore !)… regorgent d’histoires où la confiance en soi est présentée comme le Graal, où le personnage principal est sauvé quand il a confiance en lui.

Alors je vais vous arrêter tout de suite, on va tordre le cou à cette idée reçue. Et on va encore faire confiance au pouvoir de l’amour. The power of love. Et si la clé résidait dans l’amour inconditionnel que l’on se porte à soi?

Honnêtement, j’ai mis du temps à écrire cet article. Car j’étais moi même victime de mon propre manque de confiance, en ce que j’allais pouvoir écrire. Alors une amie m’a rappelé à quel point je pouvais estimer ce que j’avais à dire, sur le simple postulat de départ que: j’ai des choses à dire. Et qu’il s’agissait simplement de livrer ma vision de ce concept nébuleux.

Alors, on y va? Vous êtes prêts? Je vais vous demander de garder votre cœur et votre esprit, OUVERTS.

L’estime de soi est un vaste sujet à traiter. Il m’a semblé difficile de tout traiter en un seul article. Alors aujourd’hui je vais vous proposer de dépoussiérer ce concept en perpétuelle évolution. Je vous dirais pourquoi je ne crois pas que partir de la définition classique nous aide à quoi que ce soit, et je vous livrerai ma vision. Je vous livrerai quelques « comment », même si je pense qu’un autre article devra voir le jour pour être plus spécifique si vous souhaitez en savoir plus sur la mise en pratique.

L’ESTIME DE SOI : UN CONCEPT EN PERPÉTUELLE ÉVOLUTION

Si l’on en croit toutes les définitions, du Larousse aux ouvrages de psychologie, l’estime de soi est présentée comme quelque chose qui est bien souvent dépendant de l’environnement, d’une personne extérieure, ou du passé.

Au départ, l’estime de soi était présenté comme le fait de regarder sa valeur par rapport aux autres êtres humains, ou en comparaison à notre idéal de vie, de ce qui ferait de nous quelqu’un d’aimable.

Selon Williame James, “l’estime de soi est le rapport entre ce que sont réellement les humains et ce qu’ils veulent être (leur idéal de soi). Pour Maslow, “l’estime de soi correspond à une double nécessité pour l’individu: se sentir compétent et être reconnu par autrui”.

L’estime de soi … Dans le regard des autres?

Il semblerait que le sentiment d’appartenance joue un rôle, d’où l’importance de se conformer à des normes sociales. D’ailleurs cette notion de comparaison tient une place prépondérante puisque l’on estimerait sa valeur par rapport à autrui, par rapport aux attentes extérieures…

Toutes ces définitions faisaient de l’estime de soi quelque chose d’instable, en perpétuel mouvement, et surtout la rendait dépendante de l’environnement et des autres.

Albert Ellis, un de nos chers pères fondateurs des Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) a commencé à introduire l’idée d’amour inconditionnel de soi, et là, ça commence à devenir intéressant. Il apporte une nouvelle vision et s’oppose aux définitions précédentes.

Car pour lui, nous aurions tendance à nous accorder une valeur positive en cas de réussite, et une valeur négative en cas d’échec, en (très gros) résumé. Vous voyez le problème? Notre estime de nous-même serait donc dépendante de nos expériences et serait forcément instable, et nous pousserait même à une auto évaluation constante.

L’estime de soi: un amour inconditionnel

Alors, Albert a décidé d’introduire la notion d’amour inconditionnel de soi. Il permet de séparer la valeur d’une personne de ses actes. Nous ne sommes pas l’addition de nos comportements.

Enfin Kristin Neff soutient l’idée que cette notion de confiance en soi nous pousse à nous comparer et active un phénomène féroce d’auto critique. Elle serait alors absolument instable puisqu’elle nécessite d’activer des processus de comparaison à autrui sans cesse.

 

Mais en fait, c’est quoi l’estime de soi ?

L’estime de soi repose sur 3 pilier. L’amour inconditionnel de soi, la vision positive de soi et la confiance en soi.

L’amour inconditionnel de soi dépend de l’amour que l’on a reçu dans notre enfance, amour indépendant de nos erreurs ou de nos échecs, d’avoir reçu la certitude que nous sommes aimables comme nous sommes. C’est notre réservoir affectif en bref.

La vision positive de soi repose sur ces questions : suis-je aimable ? ai-je de la valeur en tant qu’être humain ?

La confiance en soi correspond à la capacité à se reconnaître des compétences et son aptitude à apprendre des échecs.

DÉVELOPPER SON ESTIME DE SOI POUR A ALLER MIEUX ?

Tout ça c’est bien intéressant, mais ces concepts me posent un problème, et j’en fais le constat au quotidien auprès des personnes que j’accompagne.

Cela suppose que : l’estime de soi serait acquise dans l’enfance. Alors on démarre mal si l’on n’a pas reçu d’amour, ou si l’on en a manqué. Cela suppose qu’il faut s’auto-évaluer par rapport aux autres ou par rapport à soi-même. Et donc que l’on compare la distance entre ses idéaux et la réalité. Et cela rend tout à fait instable l’image que l’on peut avoir de soi-même. Car elle est dépendante des événements et de notre environnement.

Et pour citer Kristin Neff, la comparaison apporte l’auto critique.

Comment avoir confiance en soi, ou de l’estime pour qui l’on est, si l’on dirige nos efforts vers la comparaison à soi ou à autrui ? Nos actes ne nous définissent pas. Nos échecs non plus. Tout sera toujours moins bien ou mieux qu’hier. Mais hier je n’y peux plus rien. Mes actes sont déjà passés.

A vrai dire, la question serait de dépasser notre croyance que nous sommes que l’addition de nos expériences, positives ou négatives. « La carte n’est pas le territoire ». Peut-être qu’il s’agit d’accepter qui l’on est et d’apprendre l’amour inconditionnel de soi. D’apprendre à accepter l’idée que de chaque expérience nous pourrons tirer un enseignement utile pour notre devenir. Ces enseignements sont le chemin vers une meilleure estime de soi. Ce n’est pas la réussite ou l’échec, le résultat.

Kristin Neff nous donne d’ailleurs une autre piste. Elle a montré dans ses recherches qu’un travail sur l’estime de soi ne permettait pas de prévenir les actes violents, ou les risques liés à l’adolescence. D’ailleurs l’estime de soi n’aurait pas d’incidence sur les résultats mais plutôt sur le narcissisme.

Elle nous propose de développer un concept qui nous est quasi inconnu dans nos sociétés occidentales : l’auto compassion.

L’auto compassion c’est reconnaître notre caractère humain.

COMMENT FAIRE POUR AVOIR PLUS CONFIANCE EN MOI?

Je crois que la première étape importante est la prise de conscience. Très peu de personne sur cette terre ont une estime d’elle-même blindée. Même les personnes qui vous semblent sûres d’elles, ou imbues d’elles-mêmes, ou narcissiques. Souvent il s’agit d’une façade, d’un moyen de protection. On peut avoir reçu énormément d’amour et ne pas avoir appris à s’aimer inconditionnellement. 

Il n’est pas trop tard pour changer

Otez vous de la tête que l’on ne peut plus rien y faire. Dans votre vie, vous avez le pouvoir d’agir, ici et maintenant. On ne peut plus rien à hier et demain n’est pas encore arrivé. L’estime de soi n’est pas qu’innée, elle n’est pas forcément naturelle. Elle peut se perdre en cours de route, mais la bonne nouvelle, c’est qu’elle s’acquiert également ! Vous apitoyez et vous arrêtez à votre croyance «que vous êtes comme ça » (c’est vrai, peut-être), et que « l’on peut rien y faire » ne vous aidera pas.

Comme vos premiers cours de gymnastiques, vos premières fois en vélo… Il a fallu essayer, recommencer, et trouver votre équilibre. Ce n’est pas FACILE. Cela demande de tenter quelque chose, au moins. Il n’est jamais trop tard pour changer.

L’estime de soi c’est aimer toutes les parties de soi inconditionnellement. C’est reconnaître que votre valeur n’est pas figée, ni dépendante des autres. En conséquence, elle peut s’améliorer et être plus sereine. L’estime de soi s’apprend et s’expérimente.

Si vous avez envie d’en savoir plus sur comment passer à l’action et expérimenter, ne ratez pas le prochain article

EN ATTENDANT, POUR ALLER PLUS LOIN:

La meilleure astuce pour appliquer ses bonnes résolutions

La meilleure astuce pour appliquer ses bonnes résolutions

A la fin de chaque année, je me sens un peu nostalgique. Cela m’arrive très rarement, mais c’est souvent le moment où je m’autorise à regarder en arrière. Non pas pour ruminer, mais pour prendre le temps d’observer ce qui a été accompli. Est-ce que mes actions m’ont rapprochée de mes objectifs ? Mes objectifs contribuent-ils toujours à mettre en vie mes valeurs et le sens que je donne à ma vie ?

Puis vient le réveillon, et ce fameux 1er janvier, ce premier jour de l’an. Et je ne sais pas vous, mais de mon côté, chaque premier janvier, j’ai un de ces spleen ! Un moment particulier où il faut dire au revoir à l’année écoulée (et tout ce qui n’a peut-être pas pu être accompli ou vécu), et déjà la pression de ce que l’on va faire de cette nouvelle période. Tout le monde prend des bonnes résolutions, avec énormément de bonne volonté, j’en conviens. Ces fameuses bonnes résolutions que toutes façons vous ne tiendrez au mieux que quelques semaines… pour les plus motivés ! Pour moi, les « bonnes résolutions », c’est un peu la fausse bonne excuse pour se donner bonne conscience. Comme faire une journée de diète après un repas (ou une journée?!) trop chargé ! Comme si les bonnes résolutions pouvaient sauver tous nos excès de l’année.

ma meilleure astuce pour appliquer vos bonnes résolutions est simple : n’en prenez pas

En réalité, les bonnes résolutions sont souvent furtives, temporaires et ne répondent pas à une réelle motivation.

A la place, je préfère vous proposer de réfléchir à vos objectifs pour l’année à venir. Et, bien entendu, cela va vous demander un peu plus de travail. L’idée est de se fixer des objectifs réalistes et réalisables, et pour lesquels vous êtes réellement motivés.

Prendre la résolution de perdre 15 kilos alors que vous n’avez aucune envie de manger sainement et encore moins de vous mettre au sport… va être difficile à tenir !

Réfléchissez aux buts cachés de vos bonnes résolutions : le pourquoi ?

Peut-être que cette envie de perdre 15 kilos correspond plus à votre besoin de vous sentir bien dans votre peau, de vous sentir plus jolie, ou de vous trouver un amoureux, de vous sentir aimée et moins seule ? C’est ce que l’on appelle la motivation. Quels sont vos motivations pour ces buts ?


Pensez aux objectifs que vous pourriez vous fixer tout au long de l’année

Si l’idée est de vous sentir mieux dans votre peau, de vous trouver plus jolie, peut-être qu’un travail sur vous même serait un bon point de départ. Parfois, peu importe notre poids, nous avons des difficultés à aimer notre image. Alors pourquoi avoir la résolution (que vous ne tiendrez pas) de perdre 15 kilos pour le même résultat au bout du compte ? Peut-être alors que l’objectif serait de vous réconcilier avec votre image et d’avoir plus confiance en vous.

Décomposez vos objectifs en actions concrètes

Il est plus facile d’atteindre ses objectifs quand on sait par quoi commencer, que l’on se fixe une série de petits objectifs, plutôt qu’un seul gros but !

Par exemple, pour vous réconcilier avec votre image et avoir plus confiance en vous… Vous pourriez commencer par porter uniquement les vêtements que vous aimez et dans lesquels vous vous trouvez jolie. Vous pourriez aussi, tous les matins, faire l’effort devant votre miroir de vous concentrer sur ce que vous aimez chez vous. Et enfin, vous pourriez vous entraîner à apprécier ce que vous aimer le moins. Fixez-vous des objectifs progressifs, vous voyez l’idée ?

Ne soyez pas trop exigeant avec vous même

Paris ne s’est pas fait en un jour, vous n’allez pas vous trouver la plus belle ou la meilleure du monde demain matin, comme par magie. L’estime de soi se travaille. La confiance aussi. Et c’est valable pour tous les objectifs que vous pourriez vous fixer.

L’idée est que chaque petit pas compte : prenez le temps de vous féliciter de chacun d’entre eux !

Faites le point régulièrement

Faire le point une fois par mois par écrit me semble intéressant. Sans cette étape, on peut avoir tendance à dériver. Quels objectifs ai-je atteints ? Si je n’en ai atteint aucun, peut-être s’en fixer de nouveaux plus réalistes. Ou vérifier si j’ai bien mis en place toutes les actions que j’avais prévues. Si je n’ai mis en œuvre aucune action : quels ont été les freins ? Ma motivation est-elle réelle ? Est-ce le bon moment ?

Et reprenez les raisons pour lesquelles vous vous étiez fixé ces objectifs

Repenser aux raisons qui nous ont poussés à se fixer un tel objectif aide à se reconnecter à ses ressources. Si j’ai décidé d’arrêter de fumer pour être en meilleure santé et pouvoir mieux profiter de mes enfants ou mes petits enfants, penser à eux et à cette motivation peut m’aider à accomplir ces petites actions du quotidien qui m’amèneront à mon objectif.

Vous avez toute une année pour y travailler, voyez les choses à long terme. Il y aura forcément des moments où ce sera plus facile, et d’autres où ça le sera moins. Ne vous définissez pas uniquement par vos tentatives non abouties. La répétition est mère des apprentissages. Essayez encore, ajustez vos actions. Et vous vous rapprocherez de vos objectifs.

Et promis, on fait le point l’année prochaine ?!


Cet article participe à l’événement “Votre meilleure astuce pour appliquer vos bonnes résolutions” du blog Devenez meilleur. J’apprécie beaucoup ce blog, et en fait mon article préféré est celui-ci « comment trouver le sens de votre vie en 20 mins », il pourrait peut être vous aider à définir vos valeurs et buts avant de vous lancer dans vos bonnes résolutions annuelles !

7 conseils pour des fêtes dans la zénitude et la gratitude

7 conseils pour des fêtes dans la zénitude et la gratitude

Quand on pense à Noël, on pense magie, lumières, yeux des enfants émerveillés. On pense aussi à tous ces cadeaux qui seront bien vite déballés, à l’explosion de joie de nos bambins. Mais les fêtes peuvent virer au cauchemar. Même si pour beaucoup, cette fin d’année est l’occasion de partager un moment, des rires, de se retrouver aussi. Peu importe notre religion ou nos croyances, j’ai la naïveté de croire que cette fin d’année est en réalité une histoire d’amour et de bonté envers notre prochain. C’est un peu « cucul », mais j’ai toujours aimé l’idée que l’on ait toujours un couvert de plus à table, pour quiconque se retrouverai seul.

Mais l’idée même de Noël et de cette année qui s’achève, peut être source d’angoisse. Je vais essayer de partager avec vous les 7 solutions que vous me confiez mettre en place.

1. les fêtes un moment pour ressentir de la gratitude

Quel que soit notre situation, j’aime l’idée que l’on puisse terminer cette année en faisant le point sur toutes les choses envers lesquelles on ressent de la gratitude. Je dirais même que c’est dans les moments les plus difficiles, qu’il est intéressant de se recentrer sur ces petites choses ou ces personnes pour lesquelles on ressent de la reconnaissance. Plutôt que se centrer sur le vide, le manque, pour quelles raisons pourrions-nous dire « MERCI » ? Si l’on se sent l’âme à le faire, on peut faire cette liste par écrit. Pour envoyer l’information directe à notre cerveau !

2. pour un noël zen, ne te sens obligé de rien

 

Je crois qu’en cette période de fêtes, et plus que jamais, il est important de s’écouter. D’écouter ses besoins, ses envies mais aussi ses valeurs. Et écouter son corps, car cette période est la période de tous les excès. Demandez-vous de quoi vous avez envie, qui vous avez envie de voir, et ce que représentent les fêtes pour vous. Peut-être rêvez-vous de passer noël en solo, ou rien qu’à 2, en petit comité avec vos enfants, ou de faire une grosse fiesta avec vos potes. En vérité, je vous dirais que l’on se fiche royalement de ce que les autres attendent de vous. Demandez-vous ce qui est bon pour vous, et essayer de trouver un compromis. Je ne vous dis pas d’envoyer balader tout le monde. Je vous dis de ne pas taire vos besoins. Je vous dis de les reconnaitre, de les exprimer et de trouver quelque chose qui remplisse votre cœur de joie. Des fêtes sous la contrainte n’ont jamais rien eu de bon. Il est temps de reconnaitre ce qui est bon pour vous et décider. C’est une bonne occasion de s’exercer.

 

Enfin, je crois qu’il est important aussi de prendre soin de son corps. Pour la plupart, vous allez manger, grignoter et boire bien plus que vous le devrez. Faites-vous plaisir sans vous rendre malade. Réduisez votre consommation d’alcool (tonton Roger et tante germaine complètement pétés à table qui se disputent, ça n’a jamais rien eu de cool). Faites-vous plaisir, cuisinez si vous aimez ça, des choses bonnes au goût et au corps. Si vous manquez d’idées, allez faire un tour sur le site de nourrisanté qui vous donne des idées de recettes santé. Ses truffes de noël sont une vraie tuerie !

3. Foutez-vous la paix : rien ne se doit d’être parfait pour les fêtes

On s’en fiche que vous soyez la meilleure décoratrice d’intérieur, que vous ayez les plus belles illuminations extérieures ou que vous soyez le meilleur pâtissier de noël. Ce que l’on retiendra c’est votre sourire, votre envie d’être avec les autres et de partager, plutôt que votre table dressée au carré. Personne n’a exigé que tout soit parfait. La personne qui vous impose ça : c’est vous-même. Alors foutez-vous la paix, et amusez-vous (ou larvez dans votre canapé avec netflix si c’est votre choix et que cela vous rend heureux).

4. Prenez l’air et la lumière

La période hivernale est la période où l’on manque cruellement de lumière. C’est pour cette raison que l’on voit le taux de déprime, de dépressions saisonnières ou de rechutes grimper en flèche. Ce n’est pas un mythe, c’est un fait scientifique. Le manque de moral est mauvais pour le moral. Vous pourriez opter pour la luminothérapie… ou tout simplement : prenez l’air ! Sortez, de jour, profitez des rayons du soleil, de la lumière, de changer d’air. Votre moral vous remerciera.

5. Faites des dons ou cadeaux qui ne vous coûtent rien ou presque

Je ne sais pas vous, mais cette représentation commerciale de Noël me rebute énormément. J’ignore d’où vient cette idée. Evidemment qu’un cadeau matériel fait plaisir… Mais cela n’a jamais été mes meilleurs souvenirs. Non en fait, ce qui a rempli mon cœur d’émotions positives pendant cette période de fêtes… C’était de voir, enfant, ma maman qui prenait tant de plaisir à décorer notre sapin. A quel point elle s’appliquait pour cacher nos cadeaux (que de toutes façons nous trouvions !), son air malicieux qui sous entendait qu’elle ne savait pas si le père noël allait passer… Ses chocolats, chaque année testant une nouvelle recette. Et le mieux de tout, nous étions à 4 dans le canapé le soir de Noël, avec mon frère et mes parents. Et c’était le moment le plus heureux de l’année. Nous n’avions rien d’autre à faire que d’être ensemble. Nous aussi nous avons connu des tensions (merci l’adolescence ah ah, ou mon père qui devait quitter notre soirée de noël pour le travail…). Mais je crois qu’aujourd’hui je ne retiens que le bonheur d’avoir l’envie de faire plaisir. Je n’ai par contre aucun réél souvenir de « jouet » que j’attendais avec impatience et que j’ai eu la chance d’avoir.

Je me bats avec mon conjoint car pour moi, être ensemble et fêter la fin d’année, c’est partager de l’amour… si cadeau il doit y avoir, je préfère que ce soit quelque chose de personnel. Pas un truc qui nous a tous ruiné, mais plutôt quelque chose qui témoigne de l’affection. Ou que l’on a pris le temps de faire soi-même.

Et vous ? Que préférez-vous recevoir ? Un cadeau qui a ruiné celui qui vous l’offre et qui est tout à fait impersonnel ? Ou quelque chose que cette personne a pris le temps de chercher/fabriquer/créer ?

6. pour un noël de partage, entourez-vous des gens qui vous font du bien

Je vous souhaite que vous ayez dans votre entourage des gens qui vous aiment et qui vous font du bien. Je sais que noël peut être très douloureux pour les personnes isolées. Passer les fêtes quand on n’a pas de famille, ou de proches, n’a rien d’une partie de plaisir. Si c’est votre cas, parlez-en, et regardez autour de vous. Parfois les belles surprises sont là où on ne les attend pas. De plus, vous n’êtes pas seul à être seul. Vous pouvez faire le bonheur de quelqu’un d’autre en partageant un moment de votre vie. Plus que jamais, les fêtes sont l’occasion de donner et de partager. Que vous ayez besoin de recevoir ou l’envie de donner, pensez aux associations. Donnez de votre temps ou de votre argent. Et acceptez de recevoir bonté, bienveillance et partage. On s’est tous retrouvé un jour dans l’une ou l’autre position : celle de recevoir ou celle de donner. Il n’y a pas une place meilleure que l’autre. Il y a un temps pour tout, et des étapes temporaires à franchir.

7. Consultez

S’il vous plait, si vous êtes isolés, si vous êtes seul, si vous avez perdu quelqu’un de cher, que la tristesse ou l’angoisse en cette période est trop fort, parlez-en à quelqu’un. Et s’il n’y a personne autour de vous à qui vous pouvez vous confiez, consulter. Consulter c’est parfois mettre des mots sur une émotion qui nous semble insurmontable. Ça ne veut pas dire faire une thérapie de 10 ans ou se dire qu’on est cinglés. Quand on a perdu quelqu’un qu’on aimait, ces périodes sont difficiles. Le deuil peut tout remettre en perspective : la valeur des fêtes, de la vie même, la structure familiale. Rencontrez votre médecin traitant ou un psychologue, pour une demi-heure ou une heure ne fera pas de vous quelqu’un de malade. Juste quelqu’un qui reconnait la difficulté du moment et qui accepte qu’on l’aide. Vous ne le feriez pas pour quelqu’un qui traverse épreuve ?

Je vous souhaite à tous de merveilleuses fêtes de fin d’année. Je vous souhaite d’être entourés, aimés, et si possible, émerveillés par la magie de noël. Je vous souhaite de partager de bons moments, seul, en famille, ou entre amis, du moment que votre coeur soit serein et que cela soit votre choix. Je vous souhaite de vous respecter,  et que vous receviez autant d’amour que vous en donnez.

Prendre soin de soi en 3 étapes

Prendre soin de soi en 3 étapes

S’écouter. Bien drôle de notion. Chez la plupart des patients que je reçois, c’est un aveu de faiblesse ou pire la preuve ultime d’égoïsme. Et qu’est-ce qui en résulte si on prend le risque de s’écouter un peu ? La culpabilité. Je crois qu’il est important en tout premier lieu de changer son regard sur ce concept. Car nos croyances sont souvent fausses à ce sujet, et nous font voir une réalité bien déformée.

Changer de regard sur le fait de prendre soin de soi

La plupart des gens pensent (et je suis sûre que ça vous est arrivé) que si l’on s’écoute et que l’on pense à ses propres besoins, cela fait de nous quelqu’un d’égoïste. Ou que l’on risquerait de décevoir quelqu’un. Ou que l’on se sentirai trop coupable, car on a l’habitude  de rendre service aux autres avant soi-même. Cette image de nous-même au sacrifice des autres est très reluisante, elle nous apporte beaucoup de bénéfices secondaires. C’est parfois plus confortables pour certaines d’entre nous de se tuer à la tâche et prendre soin des autres (ce serait bien trop douloureux de décevoir ou d’être rejeté), que de fournir un effort qui nous permettra d’être plus en harmonie avec soi-même à terme. L’être humain favorise souvent le confort immédiat et ne voit pas le bien-être à long terme. Car le risque, à long de terme, de fonctionner au service des autres, vous le voyez venir : frustration, mauvaise image de soi-même, pire l’épuisement au bout du bout.

Alors j’aimerai vous poser quelques questions :

  • Que pensez-vous des gens qui savent écouter leurs émotions et leurs besoins ?
  • Vous semblent-ils égoïstes… ou sereins ?
  • Vous sentez vous plein d’énergie et en cohérence avec vos valeurs ? (levez la main tous ceux qui ont dit « oui » à quelqu’un alors qu’ils pensaient « non »)
  • Trouvez-vous que vous avez un juste retour de votre investissement auprès des autres ?
  • Ou vous voit-on comme la personne qui dit toujours oui et à qui on vient toujours demander de l’aide ?
  • L’inconfort de décevoir quelqu’un vaut-il autant que votre santé mentale (santé mentale que vous conserveriez si vous appreniez à vous écouter) ?

Observer ses émotions et ses besoins pour prendre soin de soi

Quand on a fonctionné pendant des années ainsi, on est un peu perdus sur « comment changer » ça. C’est d’ailleurs une demande récurrente de consultation : « je sens bien que j’en peux plus d’être là, toujours forte pour tout le monde, alors que moi quand je vais mal mais j’affiche un sourire. Et j’en fais toujours plus. Mais personne ne m’aide ». Et je sais que se tourner vers son cœur, pour certaines d’entre vous, ce n’est pas très facile. En vous écrivant, je pense à une amie et à mon mari, qui quand je leur demande « comment tu te sens » ou « qu’est-ce que tu ressens », me répondent : « ben je sais pas ». Ce n’est vraiment pas évident comme question, je le conçois (je suis longtemps passée pour une illuminée avec mes questions à la con d’ailleurs…). Mais je crois que le travail commence vraiment ici. Comment voulez-vous mettre en place ce qu’il y a de bon pour vous, si vous ne savez pas ce qu’une situation vous fait ressentir ?

Un petit rappel des émotions primaires (ça veut dire qu’on peut les classer en 6 catégories générales et qu’on peut ensuite les décliner à l’infini) : joie, peur, tristesse, colère, surprise, dégoût.

Certaines émotions sont des émotions dites « rouges », des émotions d’alerte et de danger comme la honte, la jalousie, l’anxiété, … Souvent, celles-ci nous posent le plus de désagréments.

Néanmoins, chaque émotion a une fonction et donc son utilité.

C’est pour cela que je ne parlerai pas d’émotions positives ou négatives!

Pour vous guider, dans une situation donnée, vous pourriez déjà amorcer un dialogue intérieur (si, si, il est prouvé que se parler intérieurement à soi-même est très bénéfique) :

  • Qu’est-ce que je ressens là maintenant, comme émotion ? ça me rend heureux (joie), ça me donne envie de pleurer (tristesse),  ça me fait peur (peur), j’ai envie de tout casser (colère), ça me surprise (surprise), bahhh ça me file la nausée (dégoût) ?
  • Qu’est-ce que vous ressentez dans votre corps ? Une boule au ventre, la gorge serrée, des palpitations, tremblements, sueurs… ? Qu’est-ce que vous ressentez dans votre corps et où ?
  • De quoi avez-vous besoin ? D’être seul, d’être écouté, de justice, de liberté ?

P,asser à l’action pour se chouchouter

Partons d’un premier constat qu’il est vraiment utile de vous rentrer dans le crâne (je sais c’est pas facile à entendre, mais là vraiment…) : ce qui n’est pas dit ne peut pas être entendu. Et vous ne pouvez pas obtenir ce que vous n’avez pas demandé (à vous-même, à l’univers ou à autrui, qu’importe…). Si vous comptez sur la chance ou les autres pour obtenir de dont vous avez besoin ou envie… Vous allez attendre longtemps. Ou alors vous avez le cul bordé de nouilles… oups, êtes très chanceux, et je veux bien votre recette magique.

  • Documentez-vous, lisez un maximum sur le sujet de « l’affirmation de soi ». La PNL ou la CNV peuvent vraiment vous aidez
  • Apprenez à dire non par l’expérience : commencer par des toutes petites choses puis fixez-vous des challenges un peu plus grands. Bizarrement il y a des gens à qui c’est plus facile de dire non que d’autres (souvent pour certaines que je rencontre c’est plus facile de dire non à leur mari et que dire non à leur boss). Commencez petit puis voyez grand. Plus vous pratiquez moins ce sera inconfortable
  • Tenez un journal de vos réussites, et de toutes les fois où vous avez refusé quelque chose
  • Apprenez à demander par l’expérience : même processus que pour le « non ». Commencez petit puis voyez de plus en plus grand. Il peut s’agir de petits objectifs comme demander un sachet à votre boulangère (même si vous savez qu’elle n’en a pas). L’idée c’est juste de vous confronter au fait que quand on demande on a 50% d’obtenir et 50% de ne pas obtenir. Et ne pas recevoir, ce n’est pas grave, ni la fin en soi. Ce n’est agréable pour personne d’essuyer un refus. Mais on s’en remet. En expérimentant, vous vous habituerez au fait que « pour gagner, faut jouer ».

En résumé, sortez de votre zone de confort, de vos habitudes, de vos vieux schémas. C’est doudou et rassurant, mais à long terme cela risque de ne pas être suffisant pour être heureux.

La cerise on the cake

La cerise sur le gâteau, c’est qu’en prenant soin de vous, vous prendrez encore mieux soin des autres, en particulier ceux qui comptent le plus pour vous. Alors, vous attendez quoi pour vous y mettre?

Pour aller plus loin

Je vous propose 2 livres à lire sur le sujet:

Cessez d’être gentil, soyez vrai de Thomas D’ansembourg

Etre vraiment soi, aimer pleinement l’autre : La Communication Non Violente en couple et entre amis de Marshall B. Rosenberg

 

3 habitudes au quotidien pour être une maman (presque) zen

3 habitudes au quotidien pour être une maman (presque) zen

Je ne sais pas vous, mais nous avons toutes en tête une copine qui est une maman et une femme parfaite. Cette même femme que vous adulez mais aussi qui vous colle mal au ventre. Car en regardant votre maison, il y a un bazar pas possible, vous arrivez à l’école ou à la crèche complètement décoiffée (vous avez eu le temps de prendre une douche, c’est déjà ça), et votre môme a un pull avec un peu de vomi dessus, ou les mêmes chaussettes que la veille. Alors parfois quand vient le soir, vous rêvez d’être cette femme qui en plus de tout ça, semble si sereine et confiante

Je vais vous avouer un secret : en fait, cette femme est un mythe.

Bien sûr les apparences nous laissent le croire, mais je crois qu’en chaque femme, il y a une fêlure, une imperfection. Et heureusement, car c’est aussi cela qui fait notre humanité.Maintenant, si on revient à la réalité, bien sûr qu’être parent c’est du bonheur (et tout le blabla à la guimauve qui va avec, oui), mais punaise, qu’est ce que c’est difficile et fatiguant aussi !

Alors aujourd’hui, j’avais envie de vous partager ma trousse de secours spéciale maman. Mes 3 habitudes pour être une maman zen au quotidien (ou presque) :

Habitude n°1 de maman zen: RES – PI – RER : allô la terre, allô les mums, on respire !

Ça vous paraît banal ? et pourtant. Combien de fois je me suis surprise en flagrant délit d’apnée. Vous savez ces moments où vous retenez votre souffle, soit pour pas péter un plomb, soit par crispation ! La meilleure habitude et la plus facile aussi que j’ai commencé à prendre, c’est de me concentrer sur ma respiration au quotidien. Je fais ça environ 3 fois 3 minutes par jour, plus si besoin. Souvent le matin en voiture ou sous ma douche, le midi après le repas, le soir au moment du pyjama avec mon fils, et on le fait même ensemble maintenant (il est trop chou !).

L’idée c’est de privilégier la respiration par le ventre. On peut poser ses mains sur son ventre pour s’y aider au début, et essayer de se concentrer au maximum sur le mouvement de l’air qui rentre et qui sort. Et progressivement d’allonger les temps de respirations. Si vous avez le besoin d’être guidé, internet regorge d’applications, de vidéos et de podcasts. N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez envie que je vous prépare un podcast ou une vidéo avec mon exercice préféré de respiration.

C’est comme le vélo, plus on pratique, mieux on s’en sort. Donc on répète ça tous les jours. Cela a deux avantages : ça calme et ça fait le plein d’énergie ! C’est une bonne habitude à prendre pour être plus sereine.

Petit bonus, on peut essayer d’apprendre à nos enfants à faire ces petits exercices. Pour nous, cela fait partie de son rituel de sommeil. Je vous en parlerai peut-être un jour si cela vous intéresse 🙂

Habitude n°2 de maman zen : s’organiser des temps solos

Soyons claires, j’aime mes hommes plus que tout au monde. Je donnerai tout ce que j’ai pour que mon fils et mon mari soient les plus heureux du monde. Mais pour y arriver, il faut absolument que je préserve ma santé mentale. Alors j’ai pris conscience que malgré tout le bonheur qu’être mère m’apporte, j’étais aussi une femme à part entière. Mon mari est un mari en or (ne lui dites pas que j’ai dit ça il pourrait se reposer sur ses lauriers), mais il m’appartient d’anticiper et de tout organiser dans notre vie familiale. Et puis je suis une passionnée par mon métier, et je m’implique à 250%. Mais à quel moment mon cerveau déconnecte ? Jamais. Puisque je croule sous les demandes. Alors un jour où j’étais au bout du rouleau, j’ai décidé de m’accorder quotidiennement des petits temps solos (très courts mais existants !). Et une fois par semaine je fais une activité pour moi, rien que pour moi, à l’extérieur de la maison. Au début on culpabilise, et puis on souffle, on revit et on y prend vite goût. Pour ma part, quand je rentre du travail, je m’occupe de mon fils de 17 mois. Quand son père rentre, je lui demande de prendre le relais et je file sous une douche express. Ces 5 minutes à moi me font un bien fou, j’évacue le stress de la journée. Et je chante à tue-tête… oups ! Cela m’a pris 16 mois pour trouver le BON moment pour moi, et ce qui fonctionne vraiment. Essayez, trompez-vous, recommencez. Encore. Et encore. Jusqu’à trouver le moment et la chose qui vous font vraiment du bien.

Ensuite, une fois par semaine j’ai le choix : une sortie avec des copines, 1h de shopping, 1 séance de fitness ou je sors courir (ne me maudissez pas, j’adore ça). Ici c’est pareil, essayez plusieurs choses jusqu’à ce que vous trouviez l’activité qui vous permet de déconnecter de toutes les contraintes, pressions en tous genres et qui vous permet de vous retrouver, vous, en tant que femme. Faites quelque chose qui libère des endorphines, qui vous fait kiffer, qui vous fait ressentir des émotions positives.

Habitude n°3 de maman zen : accepter que tout ne soit pas parfait

Ce troisième point est crucial. Tout ne peut pas être parfait. Tout ne se passera jamais comme vous l’aviez prévu. Et c’est OK. Tout n’est pas parfait, et c’est OK. Je répète, tout n’est pas parfait, et c’est OK.

Faire les choses avec votre cœur et en acceptant ses propres limites est bien assez suffisant, non ?

Faut-il vraiment que je développe ce point ? J’ai personnellement touché le fond pour pouvoir arriver à cette conclusion. La perfection n’existe pas, et vouloir que tout roule parfaitement est tout simplement une contrainte supplémentaire que l’on s’impose à soi-même. Revoyez vos priorités, voyez ce que vous pouvez peut-être assouplir. Par exemple, nous avons des dîners Picard, alors qu’on adore cuisiner. Je laisse mon fils vider ses caisses à jouets pleines à craquer certains soirs. J’ai déjà oublié de changer son body de la veille. On a déjà passé des journées entières en pyjama tous les 2. C’est OK. Tout ne peut pas être parfait.

Voilà pour ces 3 habitudes à mettre en place pour être une maman plus cool. J’avais vraiment envie de vous dire que pour se retrouver et être un peu plus détendues, il est parfois salvateur de changer quelques-unes de ses habitudes. De mettre en place de nouveaux rituels qui nous permettent de ressentir des choses positives pour soi-même. N’hésitez pas à partager avec moi vos petites astuces. Si dans un cerveau de maman il y a beaucoup pour tout mener de front, imaginez dans tous nos cerveaux réunis 😊

Et la cerise sur le gâteau c’est que tout le monde gagne à vous retrouver, zen, détendue et souriante : votre enfant en premier. Si vous pensez que c’est égoïste de penser un peu à soi, demandez à vos enfants comment ils vous préfèrent : détendue ou stressée ? Et s’ils ne sont pas contents de vous retrouver après une bonne séance de rire avec vos copines ou un bon bain chaud… ?

 

Cet article participe à l’événement “3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien” du blog Habitudes Zen. J’apprécie beaucoup ce blog, et en fait mon article préféré est celui-ci.